-Membre affilié à la F.I.D.H.
accréditée auprès de la Commission de l’O.U.A et de l’O.N.U.
-Membre
Fondateur de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme.
-Membre de
l’Association Internationale des Juristes et des Avocats-Experts-Consultants en
Droits de l’Homme.
Présidents d’Honneur à titre posthume :
Abel KINGUE Monseigneur Albert NDONGMO
de la LIGUE
CAMEROUNAISE
DES DROITS DE
L’HOMME
Au secours des femmes et des enfants en danger dans le
système carcéral au Cameroun, le plus meurtrier d’Afrique, de véritables
mouroirs où 40% des détenus sont des femmes dont 15% enceintes qui dorment à
même le sol, entassées les unes sur les autres dans les mêmes cellules que les
hommes qui les violentent et les violent.
C’est sur ces prisons –
mouroirs que le pouvoir assassin du dictateur Paul BIYA prépare sa propre
réélection présidentielle en 2004.
85,
boulevard Saint – Michel- 75005 – PARIS - tél/fax : (+33) 143.258.050.
site
Internet : http://africa.smol.org mail : africa@smol.org
ENQUETE POPULAIRE
La Ligue Camerounaise des
Droits de l’Homme lance une enquête populaire auprès de la Population
Camerounaise, sur le fonctionnement du Système Judiciaire du Cameroun :
Le
Danger des Juridictions d’exception (état d’urgence et Prédominance des
Tribunaux Militaires dans les provinces du Nord - Ouest et Ouest – Cameroun) ;
La
confusion des Pouvoirs Judiciaires et Exécutifs, succès de l’arbitraire des
plus Scandaleux (Ingérence Directe du pouvoir exécutif dans les affaires
Judiciaires, Interpellation des Juges par le garde des sceaux, Etouffement des
Affaires concernant la Corruption des Ministres et les Membres du Parti au
Pouvoir, etc.) ;
Les
Différents modes d’incarcération (Arrestation Arbitraire, Torture, Camp de
Concentration et d’Internement prolongé avant disparition des Victimes, Absence
ou Obstruction de tout ministère d’avocat, etc.) ;
La
Prédominance de la Justice Politique de Répression pour Délit d’opinion
(Censure systématique, Interdiction des journaux d’opinion, Arrestations,
Internements, Condamnation Arbitraire et sans jugement des Journalistes de la
Presse Libre, etc.)
Les
Cas de Déni de Justice de plus en plus nombreux frisant le Tribalisme et le
Laxisme, favorisant les parents et amis des tenants du système ( exemple
type : le groupe ESSINGAN des provinces du Centre et du Sud-Cameroun en vue
de la Tribalisation ou de la « Bétisation » à outrance du pouvoir tortionnaire
et génocidaire par la distribution des Armes à la milice politique du parti
RDPC de M. Paul BIYA et ses différents supporters corrompus) ;
Violation
Systématique des Droits Académiques (Traitement dégradant infligé au Corps
Enseignant, Nomination et Révocation arbitraires, Corruption et Interdiction du
Syndicat des Enseignants, Désintégration du Système Educatif National,
Occupation Militaire et Policière des Campus Universitaires, Arrestations,
Enlèvements, Viols, Disparitions Massives des Etudiants, Meurtres des Etudiants
et Enterrements dans des Fosses Communes, Exil des Etudiants Pourchassés,
Prostitution de la Jeunesse Désabusée, etc.) ;
Démocratie
Bafouée (Elections Truquées et Ensanglantées) ;
Etc.
Tous les Citoyens sont donc invités à contribuer à
cette enquête permanente en signalant à la Direction de la Ligue Camerounaise
pour la Défense des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales, toutes les
situations anormales vécues, auxquelles ils assistent ou sont confrontés.
Les Avocats du Secours Populaire Camerounais de la
Ligue Nationale Camerounaise des Droits de l’Homme avec le concours habituel
des Organisations et Institutions Internationales (Union Interafricaine des
Droits de l’Homme « U.I.D.H. », Fédération Internationale des Droits de l’Homme
« F.I.D.H. », Amnesty International, Commissions Spécialisées de l’UA et des
Nations Unies des Droits de l’Homme) étudieront tous les cas et prêteront
gracieusement leur Assistance Juridique et Judiciaire en vue des Réparations,
selon le bien fondé des renseignements fournis.
Envoyer tous les renseignements à l’adresse suivante :
Secrétariat de la délégation du comité
directeur en France
85, Boulevard Saint – Michel – 75005
Paris – France
e-mail : africa@smol.org -
sur le LUGUBRE ETAT ACTUEL des PRISONS ou MOUROIRS du
SYSTEME CARCERAL du REGIME Paul BIYA au CAMEROUN (2002)
la
prison centrale de DOUALA NEW-BELL, véritable mouroir,
véritable
camp de concentration, 7700 détenus pour 1500 places,
la
prison de BONABERI, 8910 détenus pour 1200 places,
la
prison de BAMENDA, 5340 détenus pour 330 places,
la
prison de BAFOUSSAN, 5750 détenus pour 850 places,
la
prison de YAOUNDE, 10480 détenus pour 2500 places,
la
prison d’EDEA, 4680 détenus pour 750 places,
la
prison de SCHANG, 7530 détenus pour 715 places,
la
prison de GAROUA, 5100 détenus pour 280 places,
la
prison de NKONGSAMBA, 9630 détenus pour 620 places,
et nous
pourrions continuer la liste tissée comme une toile d’araignée sur notre pays.
La Ligue Camerounaise des droits de l’Homme, encore une fois, alerte les Commissions des Droits de l’Homme des Nations Unies de Genève, de New York, la Commission Africaine des Droits de l’Homme de l’Union Africaine à Banjul et de faire en sorte qu’enfin cet état inhumain et dégradant, que proscrit la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies ainsi que d’autres textes spéciaux des instruments internationaux sur les Droits des détenus et de la dignité des prisonniers, prenne fin au Cameroun, car TROP, c’est TROP !
Le site Internet de la Ligue Camerounaise des
Droits de l’Homme : « Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org
, dans son bilan de 20 ans de l’état de violation des libertés fondamentales au
Cameroun, ne cesse d’attirer l’attention des organisations partenaires et
autres institutions spécialisées sur la situation alarmante des populations
camerounaises victimes de la torture dégradante et inhumaine.
C’est ainsi que nous saluons le récent
rapport du gouvernement américain et allemand dénonçant le régime tortionnaire
Paul BIYA concernant l’état des violations des Droits Humains au Cameroun ainsi
que l’agence Transparency International classant le régime camerounais parmi
les plus corrompus.
>
Nous continuons ainsi à saisir les
organisations de défense des Droits de l’Homme et de la personne en vue de
soutenir la Plainte de la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme contre le
système tortionnaire Paul BIYA devant la Cour Pénale Internationale et les
autres commissions des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève et de
l’Union Africaine à Banjul sans oublier le Tribunal à compétence universelle de
Bruxelles largement informé.
Le 11 mai 2003
Pour la Ligue Camerounaise des Droits de l’Homme
Professeur Kapet de BANA,